5 août 2006
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112 personnes sont mortes de la canicule le mois dernier. Pour l'Institut national de veille sanitaire, «aucune augmentation globale de la mortalité n'a pu être mise en évidence à ce jour dans les départements concernés par la vague de chaleur» et l'épisode a finalement eu un impact «modéré».Le bilan des victimes de la canicule du mois de juillet en France s'élève à 112 décès, dont 66 personnes âgées de 75 à 94 ans, qui étaient le plus souvent déjà malades.
Dans son nouvel état des lieux rendu public jeudi, l'Institut de veille sanitaire note qu' «aucune augmentation globale de la mortalité n'a cependant pu être mise en évidence à ce jour dans les départements concernés par la vague de chaleur».
L'Institut national de veille sanitaire précise que 12 décès sont survenus sur des lieux de travail pour des personnes exposées à la chaleur du fait de leur profession, alors que quatre autres concernaient des personnes se livrant à des activités sportives (trois randonneurs et un cyclotouriste), tout comme trois décès de SDF (Bordeaux, Saint-Ouen et Malakoff) et 26 décès de personnes âgées de moins de 75 ans présentant le plus souvent une pathologie sous-jacente (cancer, forte obésité, diabète).
Les recours pour altération de l'état général chez les personnes âgées qui avaient été enregistrés dans les hôpitaux, notamment en Ile-de-France entre le 25 et le 28 juillet, ont diminué depuis pour revenir au niveau observé avant la période caniculaire.
A ce titre, je tiens à remercier et à féliciter le dévouement et l'efficacité des bénévoles qui ont passé du temps auprès notamment des personnes agées, les services du SAMU, des hôpitaux, des pompiers, de SOS Médecins et de la police.
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